Bloody rose – Sylvie Lopez

Titre : Bloody rose

Auteure : Sylvie Lopez

Editeur : Evidence Editions

Résumé :

Rose Townsend est une jeune femme combative dont le visage défiguré conserve les traces d’un passé de maltraitance. Engagée par Megan McGregor, à peine plus âgée qu’elle, pour aider son frère jumeau Callum atteint d’une phobie du contact, elle va tenter d’utiliser l’écriture comme thérapie en mettant des mots sur ses maux. Invitée à demeurer à Curling Manor, un manoir aussi ténébreux et énigmatique que ses occupants, Rose se heurte à la perversité de Callum. Les sentiments ambivalents qu’il lui inspire sont autant d’épreuves à traverser, même lorsqu’elle découvre qu’il peint en utilisant son propre sang et qu’il entretient avec sa sœur une relation équivoque, elle ne parvient pas à s’en éloigner.

Au-delà des rumeurs qui circulent sur ce couple fusionnel et du mystère qui plane sur sa relation avec Callum, Rose parviendra-t-elle à exhumer un passé douloureux sans y perdre la vie ?

Et si les falaises gardaient en leur sein un autre secret bien plus sinistre que celui que cachent Megan et Callum McGregor ?

Mon avis :

Je tenais tout d’abord à remercier Sylvie Lopez et Evidence Editions pour leur confiance lors de ce service presse.

Après le beau gosse d’Aurélien dans « Golden Eyes », je m’attaque à l’énigmatique Callum dans « Bloody rose ».

Rien que le titre déjà vous donne des frissons, le mot « bloody » se rapporte au sang et on s’imagine déjà des quantités de scénarios. Pourtant, l’auteure n’est pas adepte du thriller, aurait-elle suivi une reconversion littéraire ? Non pas du tout, je vous rassure elle est bien restée dans son domaine de prédilection qu’est la romance mais  je peux vous certifier que certains passages risquent de vous donner quelques sueurs froides.

Au travers de paysages magnifiques du Sussex et des falaises des Seven Sisters, l’auteure nous raconte l’histoire de deux jumeaux, Megan et Callum, deux enfants écorchés, que la vie a malheureusement malmenée et qui se sont rapprochés dans leur lien fusionnel pour ne pas sombrer.

En rencontrant Rose, écrivaine,  les deux protagonistes veulent changer le cours des choses et soigner leurs maux par les mots. Mais quand l’immoralité et la perversité sont devenues monnaie courante en leur demeure, il est difficile de se remettre dans le droit chemin.

Avec une plume très addictive, l’auteure nous transporte dans une relation malsaine, une sorte de trio mêlant amitié, amour, rejet et dégoût. Même si au début, nous avons du mal à cerner les personnages et encore plus la personnalité emblématique de Callum, l’auteure pose au fil des pages les jalons et nous découvrons au fur et à mesure de notre lecture les terribles secrets que cachent nos protagonistes.

Pas à pas, les masques tombent, les vérités éclatent en espérant qu’elles soient salvatrices plutôt que destructrices.

Un gros coup de cœur pour le mystérieux Callum, un adulte tourmenté, qui se sert de la peinture comme exutoire de ses maux mais qui va aussi se dévoiler au contact de Rose.

Paolo Coelho disait « Les rencontres les plus importantes ont été préparées par les âmes avant même que les corps ne se voient ». Je trouve que cette citation colle très bien aux personnages de Rose et de Callum.

Je vous laisse découvrir cette magnifique histoire où la perversité de Callum va rencontrer l’âme de Rose en espérant que cette dernière puisse apaiser ces maux.

Merci Sylvie de nous avoir partagé ce roman, Callum vole vers son lectorat et je suis certaine qu’il aura un très bon accueil.

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